Quelques figures clés de notre club
Elle passe ses premières années de scolarité à La Chaux-de-Fonds avant d’entreprendre des études universitaires à NE et à GE qu’elle complètera à Paris, et à Florence. Suit une période de voyages d’étude à Vienne, Dresde, Munich, et Rome. En 1933, Magali Hello séjourne en Suède sur l’invitation de Selma Lagerlöf. Institutrice à la Chaux-de-Fonds, mais aussi écrivaine, Magali Hello utilise le théâtre comme moyen éducatif. En tant qu’auteure dramatique et avec sa sœur Suzanne-Véréna Pfenninger, elle met sur pied l’expérience brève mais remarquée de la Compagnie de Saint-Nicolas, troupe d’enfants et d’adolescents. Pour eux, elle écrit des jeux historiques : Guillaime Tell, qui en 1937, obtient des commentaires flatteurs du critique parisien Lucien Dubech, Nicolas de Flue et la Cour de Bourgogne en 1939 et Pestalozzi en 1943. Magali Hello a également publié des critiques d’art et des études sociales et pédagogiques dans différents journaux et revues.
JANEBE (Janebé dite Jeanne Barraud-Pellet, 1907-2000)
Née le 30 septembre 1907 à Praz-Vully, Jeanne Pellet fréquente dès l’âge de seize ans les ateliers d’artistes chaux-de-fonniers, notamment ceux de William Stauffer, Léon Perrin et Goerges Dessoulavy. En 1925, elle épouse le peintre Charles Barraud. Tout d’abord attirée par la sculpture, elle se tourne ensuite vers la peinture.
En 1940, elle prend le pseudonyme de Janebé, obtient une bourse fédérale et commence à exposer régulièrement en Suisse. Si elle pratique parfois le paysage et la nature morte, Janebé est surtout un peintre de figures où la présence de la femme domine.
Janebé a offert au Lyceum Club de La Chaux-de-Fonds deux toiles qui ornent toujours les murs de son local.
MARIE-LISE DE MONTMOLLIN (1918--2015)
Marie-Lise de Montmollin, cantatrice alto et contralto de renom, professeur de chant au conservatoire de La Chaux-de-Fonds interprète en 1954 « Le Martyre de Saint Sébastien » de Claude Debussy avec l’OSR, sous la direction d’Ernest Ansermet au Victoria Hall de Genève.
En 1977, elle interprète avec les chorales de La Chaux-de-Fonds et du Locle Les Vêpres de Claudio Monteverdi qui n’avaient encore jamais été réalisées dans la région. Elle a à son actif une belle discographie mais c’est en tant que lycéenne qu’elle a apporté à son club des moments inoubliables.
En 1975, elle découvre dans le livre d’or du club qu’elle a chanté une cantate pour l’inauguration du « Yamaha », nouveau piano du Lyceum. Participaient à ce concert Mesdames Cécile Pantillon, Elise Faller qui avaient choisi le nouveau piano, Andrée Courvoiser violoncelliste et Jeanne Marthaler flûtiste.
Après sa retraite du Conservatoire, Marie-Lise dirige la section musique du club de 1995 à 2009 et y propose plusieurs causeries-auditions sur la musique d’opéra en particulier « Les Noces de Figaro » et « Carmen ». Elle découvre aussi de multiples talents dont certains ont reçu notre prix d’encouragement.
Marie-Lise avait déjà passionné son public lors de son exposé sur les « Vêpres de la Vierge ». En reprenant l’ouvrage de Monteverdi et plus particulièrement « Le Magnificat », elle permet aux lycéennes de vivre de merveilleux moments de musique dans la basilique Saint-Marc de Venise où Gardiner a enregistré l’œuvre.
Grâce à son goût de la vie, de l’art et de l’amitié, elle participe et soutient toutes les créations de la maison. Elle décède le 15 novembre 2015 à l’âge de nonante-sept ans.
Hommage par Denise de Ceuninck, critique musicale et lycéenne (ARCINFO du 23.11.2015)
C’était en 1977, il n’y avait aucun concert que l’on attendait avec autant d’impatience que celui-là. L’absence d’une réalisation des Vêpres de Claudio Monteverdi constituait une lacune béante dans la région. Ces pages, sublimes, ont été révélées par les chorales de La Chaux-de-Fonds et du Locle et par Marie-Lise de Montmollin, alto, parmi d’autres solistes. Que de souvenirs !...
CLAIRE SOLDINI (1943-2017)
C’est en 1993, que Claire Solidini s’est engagée avec conviction et détermination au Lyceum club de la Chaux-de-Fonds
Elle-même artiste, sculptrice à ses heures, très vite, elle s’est investie en tant que présidente de la section Beaux-Arts et pendant une quinzaine d’années, elle n’a cessé de nous emmener à notre plus grande joie avec beaucoup de sensibilité et le goût qui la caratérisait sur les rives artistiques des découvertes les plus éclectiques.
Toujours si fidèle et constante, dotée d’une grande réceptivité, raffinée à l’intérieur comme à l’extérieur, mais déterminée, libre dans ses choix et ses opinions Claire a toujours eu pour le Lyceum une affection particulière. Nous lui devons d’ailleurs un important legs qui a permis à la section Beaux-Arts de poursuivre des activités intéressantes,passionnantes et variées.